29 juin 2007

28 juin 2007

26 juin 2007

Safia Lebdi : quand le militantisme devient sectarisme

Fadela Amara et Christine Boutin : cri d'intolérance de Mme Lebdi
dans l'Humanité

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25 juin 2007

Foi et raison à la recherche de la vérité

CITE DU VATICAN, 23 JUIN 2007 (VIS). Benoît XVI a reçu aujourd'hui les participants à la rencontre des professeurs et recteurs des universités européennes, réunis à l'occasion du 50 anniversaire de la signature du Traité de Rome.

"Le thème de votre réunion, 'Un nouvel humanisme pour l'Europe, le rôle des universités' -a dit le Pape- invite à une consciencieuse évaluation de la culture contemporaine sur le continent", qui " se caractérise actuellement par une certaine instabilité sociale et une méfiance dans ses valeurs traditionnelles, même si sa brillante histoire et ses institutions académiques peuvent fortement contribuer à forger un avenir d'espérance".

"La promotion d'un nouvel humanisme -a-t-il poursuivi- demande une claire compréhension de ce que cette nouveauté comporte... L'Europe vit un changement culturel" et ses habitants sont "toujours plus conscients d'être appelés à participer à la formation de son histoire". Le Saint-Père a rappelé à ce propos "qu'historiquement, l'humanisme s'est développé en Europe grâce à la fructueuse interaction entre les différentes cultures de ses peuples et la foi chrétienne".

Cet échange culturel, a expliqué le Pape, est moins considéré comme un défi à la culture de l'université et au christianisme même que comme "un horizon" pour trouver des solutions créatives".

Pour trouver ces solutions, a dit Benoît XVI, il faut que les responsables de l'éducation supérieure affrontent trois problèmes, commençant par "une étude compréhensive de la crise de la modernité" et des "problèmes issus d'un 'humanisme' qui veut construire un Regnum Hominis séparé de sa nécessaire base ontologique... L'anthropocentrisme qui caractérise la modernité ne peut pas se séparer d'une reconnaissance de la pleine vérité sur l'être humain qui comprend sa vocation transcendante".

Le second problème est "l'amplification de notre concept de rationalité" qui doit s'étendre pour explorer et embrasser ces aspects de la réalité qui vont bien au-delà du purement empirique". Le Pape a rappelé à ce propos que "le développement des universités européennes a été facilité par la conviction que la foi et la raison s'unissent dans la recherche de la vérité, chacune respectant sa nature et son autonomie légitime et travaillant en même temps de forme harmonieuse et créative en faveur de la réalisation de l'être humain".

Le troisième problème est "la nature de la contribution du christianisme à l'humanisme du futur. La question de l'être humain, et en fin de la modernité, suppose un but pour l'Eglise qui doit rechercher des formes efficaces pour proposer à la culture contemporaine "le réalisme" de sa foi dans l'oeuvre de salut du Christ. Le christianisme ne doit pas être relégué au monde du mythe et de l'émotion, mais respecté pour son intention de faire lumière sur la vérité de l'homme".

"J'espère -a dit le Saint-Père- que les universités seront toujours plus des communautés dédiées à l'infatigable recherche de la vérité, "des laboratoires de culture" où les professeurs et les étudiants s'uniront à la recherche de thèmes capitaux pour la société utilisant des méthodes interdisciplinaires et se cautionnant de la collaboration de théologiens. Tâche facilement réalisable en Europe considérant le présence de nombreuses institutions catholiques prestigieuses et de facultés de théologies. Je suis convaincu que la coopération...entre les différentes communautés académiques permettra aux universités catholiques de témoigner de la rencontre fructueuse et historique entre la foi et la raison".


15 juin 2007

"Camino 999" : Golias manipule, Google dévoile

La dé-golias-se mauvaise foi de Golias, quand l'on sait que c'est bien le "Camino 999" de Catherine Fradier qui passe par les tribunaux...


13 juin 2007

Le Vatican et les Emirats Arabes Unis : rélations diplomatiques

CITE DU VATICAN, 31 MAI 2007 (VIS). Désirant renforcer leurs liens d'amitié et développer leur coopération au niveau international, les Emirats arabes unis et le Saint-Siège ont décidé d'établir des relations diplomatiques complètes sur la base de la Convention de Vienne de 1961, avec Ambassade pour les uns et Nonciature pour l'autre.

Le Communiqué conjoint publié ce jour indique que l'accord a été signé au nom des Emirats par M.Abdulaziz Nasser Al-Shamsi, Ambassadeur près l'ONU, et au nom du Saint-Siège par Mgr.Celestino Migliore, Observateur permanent près l'ONU.

La note jointe au communiqué rappelle que les Emirats sont une fédération de sept émirats indépendants: Abu Dhabi, Ajman, Dubaï, Al-Fujayrah, Ras al-Khaimah, Sharjah et Umm-al-Qaiwain, qui se trouvent sur la côte centre-orientale de la péninsule arabe. L'ensemble, qui a pour capitale Abu Dhabi, représente 83.600 km 2 pour un peu plus de 4 millions d'habitants. Si la grande majorité des citoyens est arabe, 70% de la population est composée de travailleurs étrangers provenant du moyen-orient, du Pakistan et de l'Inde, des Philippines et du Bangladesh.

La grande majorité de la population autochtone est musulmane, l'Islam étant d'ailleurs religion d'état. La constitution accorde la liberté de culte et d'activités religieuses publiques aux chrétiens dans leurs églises et paroisses.

Les Emirats arabes unis sont compris dans le Vicariat apostolique d'Arabie, dont le siège est à Abu Dhabi. Son titulaire est Mgr.Paul Hinder, OFM.Cap. Sur le million de chrétiens résidant dans les Emirats, composé d'une centaine de nationalités, le catholicisme est majoritaire. Les chrétiens contribuent au bien être de la société de cet ensemble politique qui dispose de sept églises, où les offices sont célébrés en plusieurs langues et selon plusieurs rites. En bonnes relations avec l'Eglise catholique, les autorités devraient autoriser la construction de nouveaux lieux de culte. Plusieurs congrégations religieuses sont déjà engagées dans l'éducation par le biais de sept écoles.